La saga Léopards, mais plus particulièrement les écrits de C. Feehan, me plaisent tant parce qu’en quelques lignes l’histoire m’emporte me faisant voyager dans un monde lointain. Ce sont toujours des romans qui me permettent de déconnecter de la réalité et de ressentir pleinement les émotions des personnages que l’on suit. C’est un peu comme si je vivais leur histoire avec eux.
Ce tome 6 n’a pas fait exception à la règle, puisque à peine quelques lignes passées en compagnie de Cat ont suffit à m’insuffler son angoisse et son envie de vivre. C’est en ça que se trouve toute l’intensité du roman. Je me suis énormément attachée à elle, mais j’ai aussi appris à respecter la femme forte et pleine de ressources qui se dévoile au fil des chapitres.
Ce tome est par ailleurs extrêmement dense, il se passe énormément de choses et de nombreuses révélations viennent bousculer l’intrigue et les personnages.
L’auteur nous montre une autre vision des métamorphes, une image plus sauvage et plus brute, probablement plus proche de la réalité. C’est ce qui ajoute encore une dose de piment à l’histoire. Le léopard est décrit de façon crue sans filtre et sans tenter de le rendre plus séduisant, et curieusement c’est ce qui le rend si intriguant. Et puis surtout pour une fois on est face à un humain qui n’accepte pas sa condition et refuse tout net ce qui lui arrive. Et là encore les réactions sont très proches de ce que l’on pourrait imaginer dans la réalité. J’ai trouvé ce tome très juste et criant de vérité, et c’est aussi ce qui m’a permis de m’immerger aussi facilement dans l’histoire.
C’est une très belle histoire dans laquelle l’auteur nous montre une facette plus fragile de ses personnages. Une jeune femme qui doit apprendre a se reconstruire, a faire confiance et a trouver sa place. C’est une histoire de confiance et d’acceptation, bourrée de tout un tas d’émotions fortes que ce soit pour le lecteur ou les personnages.
Livres & Mangas 